Holidays, Part I : The departure and the arrivature

Ça y est on y est, le récit de mes palpitantes vacances sont là. Et on commence par la première partie de cette fantastique semaine d'orgie, avec le voyage en lui-même, certes fatiguant (principalement du fait qu'on s'est tapé 750km de route et que je suis le seul à avoir le permis mais bon la classe c'est comme les olives sur les pizza, soit on l'a soit on l'a pas), mais aussi très intéressant pour ces petites curiosités locales que l'on a eu le plaisir de découvrir.

On notera principalement cet arrêt mémorable à THE aire de repos d'anthologie. Une station service comme on en voit pas deux dans sa vie. Un petit peu LE lieu de rendez vous du mauvais goût, de la beauf attitude, et des nostalgique des années 80 étant donné que nous y croisâmes tout d'abord une voiture arborant fièrement un bandeau sur le pare brise qui traduisait toute une philosophie de vie en quelque sorte : "boost tuning attitude". Ajoutez à cela l'arrivée impromptue d'un jeune garçon dont les parents devaient sortir tout droit d'Allemagne de l'est en pleine expansion beauf au vu de cette magnifique nuque longue que leur fils portait fièrement. Votre fidèle serviteur risqua donc sa vie afin de vous ramener les précieuses image de ce temple du kitsch et quelques clichés et courses poursuites avec quelques modèles pas très consentants au cul ("démarre la voiture démaaaaarre"), nous étions à nouveau sur la route.

Une route qui se faisait ma foi bien longue quand même, mes deux collègues s'endormant comme de vulgaires déjections canines tous les 200km, me laissant en tête à tête avec le bitume décidément pas très ouvert a mon humour étant donné la platitude de ses réponses. Mention spéciale pour Charles d'ailleurs qui imite très bien le pendu lorsqu'il dort (avec la ceinture comme accessoire! hey, on est pro ou on l'est pas!). Heureusement le sacrosaint autoradio cd était là et je me délectais de morceaux que je connaissais par coeur et dont nous prenions un malin plaisir à détourner les paroles lorsque les deux compères sortaient de leur coma. Je vous épargne des extraits afin de préserver votre santé mentale, au moins le temps que vous lisiez la suite de nos aventures.

Aventures qui commencèrent réellement vers 21h, heure à laquelle nous entrions dans cette charmante petite ville de Bédarieux, lieu de résidence de ma tante et où j'ai passé beaucoup de mes jeunes vacances. Pour info c'est à Bédarieux (affectueusement surnommé Béda) que se trouvent les usines de Lag, premier constructeur français de guitare (un peu de culture par-ci par-là, ça tache mais ça fait pas de mal). Après un sympathique accueil de ma tante et un diner tout aussi sympa, on commençait à se répartir les chambres. Je prenais celle de ma cousine (héhé à moi le lit le plus confortable!), pendant que Charles se tapait la peur de sa vie en faisant la connaissance de l'énorme peluche de panthère se situant dans la chambre d'ami. Traumatisé, Charles dormira dans la chambre de mon cousin accompagné de joli posters de Morbid Angel, Marduk, et autres visages ozzyesques, laissant à Nobu la joie de se faire violer par le félin suscité (encore un qui ne verra plus jamais le livre de la jungle de la même façon).

Ainsi commencèrent nos joyeuses péripéties, to be continued...