Ayéééééééééé on est le 1
er Octobre, mois tout aussi incroyable que surprenant, fantastique, magique, unique, spectaculaire (oui c'est le mois de mon anniversaire, vous commencez à le comprendre!). Mais au delà du début de ce mois, le 1
er Octobre est également la date de la sortie française officielle du nouveau
Nightwish,
Dark Passion
Play. Je me ruais donc ce matin à la
Fnac(ou midi vu l'heure à laquelle une douce voix me réveilla via cet objet magique mais non moins irritant lorsqu'il vous oblige a ouvrir un oeil et tendre un bras, vous exposant ainsi à un monde cruel et froid que jamais vous n'auriez connu si vous
étiez restés bien au chaud sous votre couette, le téléphone) , et me
rendais immédiatement au rayon métal, scrutant attentivement les étalages, découvrant ainsi l'album tant désiré. Petit rappel, le dernier
cd de
Nightwish était sorti le 7 Juin 2004, et pour cause de très grosse tournée et de changement de chanteuse, on a eu droit a un petit temps d'attente allongé (la plupart des groupes espaçant leurs albums de 2 ans en moyenne, les finlandais nous ont gratifié d'un an d'attente supplémentaire).
Premier constat, on s'attendait évidemment à la nouvelle formule classique des grosses maisons de disques en terme de marketing à savoir proposer l'album normal à un prix X et proposer la version ultra
collector de la mort à seulement 1 euro plus cher. Sur certains albums,
avouons-le, c'est du
foutage de gueule, un
autocollant et un bout du string prémenstruel de
Britney Spears ne valant guère 1 euro. Mais malgré toute la mauvaise foi dont je peux faire preuve,
Nightwish ne se fout pas de nous puisque pour 1 euro de plus donc vous bénéficiez d'un magnifique
digipack contenant, ô surprise, une galette supplémentaire avec tout l'album en
instru, et croyez moi vu la qualité de ce
cd et son approche très bande originale, c'est du sacré bonus ça!
Pour ce qui est du contenu réel de ce
cd, les morceaux tournaient déjà pas mal sur le net mais je m'étais bien évidemment retenu de les écouter, préférant, en tout bon vrai passionné, me délecter de l'album dans son entier à sa sortie. Certes le
sticker "le plus grand groupe de métal" apposé sur l'album par le label me laissait tout de même assez dubitatif, mais pour avoir laissé
trainé mes oreilles du coté du
myspace du groupe et par conséquent entendu quelques extraits, je savais que mes oreilles allaient en avoir pour leur argent (si si je mets des billets dans mes oreilles et je fais ce que je veux !). Petit passage coté
billetterie histoire de récupérer au passage ma place pour le concert du 6 avril, paiement en caisse, et on y est, la galette tombe comme par magie dans mon lecteur
CD (foutez vous de ma gueule, ouais j'ai pas de lecteur
MP3 et si
ça vous
plaît pas, je vous en prie c'est
par ici que ça se passe. Merci.), et on retombe directement trois ans en arrière. Le temps a passé, il y a eu du changement, mais la magie est toujours là. On connaissait depuis un moment la volonté de
Tuomas Holopainen (si j'écorche
son nom tant pis pour lui il a qu'a avoir un nom plus simple aussi),
clavieriste/auteur/compositeur du groupe, d'aborder l'album d'un point d
e vue plus
filmographique, un peu comme une bande originale, mais là, dès le premier morceau, on comprend tout le sens de cette volonté. Le premier morceau en question, "
the poet and
the pendulum", vous transporte littéralement dans un autre univers et ce pendant 13 minutes!!!! Un morceau aussi long pour commencer un album, il fallait oser le faire, et je tire mon chapeau au groupe
qui réalise là une entrée en matière juste parfaite. Et croyez moi la suite n'est pas décevante, on enchaîne direct avec les deux singles
"Bye bye beautiful" et
"Amaranth", tous deux aussi incroyables l'un que l'autre (bien que ma préférence aille vers "
Amaranth"). bref je vais pas vous faire tout le descriptif du
cd, ça serait long tant il y aurait à dire sur chaque morceau, mais on retrouve ici du très grand
Nightwish, nous prouvant une fois de plus qu'ils font aujourd'hui partie des plus grands dans l'univers métal symphonique. Mention très très spéciale pour la chanson
instrumentale "
Last of the wilds", qui m'a transporté dès les premières notes et qui démontre une fois de plus le génie de composition de
Mr Holopainen, prouvant qu'on peut faire du métal tout en maîtrisant
complètement les arrangements
orchestraux. Tout bonnement sublime!
En conclusion,
Dark Passion
Play est une pure tuerie, et si l'attente fût longue, le plaisir n'en est que décuplé.
Nightwish nous plonge immédiatement dans un univers épique où les preux chevaliers et belles princesses côtoient les gros vikings armés de grosses guitares (
screugneugneu! Si si c'était le cri de guerre d'un petit clan viking, même si je vous l'accorde ils ont vite raccroché les haches, tous leurs collègues se foutant de leurs gueules). L'arrivée de la nouvelle chanteuse n'enlève rien au charme et sa voix très mélodique s'intègre de manière très naturelle au style du groupe qui reste complètement inchangé. On garde également la même formule qu'avec l'album précédent en laissant le gros viking bassiste
Marko s'époumoner (
MASTER PASSION
GREED !!!!!!!) sur quelques titres avant de redonner la parole à la nouvelle cantatrice du groupe. Bref, courrez l'acheter !!!!!
On finit avec le bash du jour que j'ai entendu dans le métro pas plus tard que samedi dernier : "Ouais t'as fumé de la tête toi !"